AVIS A MANISFESTATION D’INTERET
UNDP
Depuis son indépendance en 1958, la Guinée s’est engagée à faire de l’égalité des sexes une priorité à travers sa constitution.
La promotion des femmes est une priorité reconnue par le gouvernement actuel et les femmes guinéennes s’attendent à une représentativité plus forte au niveau décisionnel.
Cette attente s’est raffermie davantage après que le Président élu, le professeur Alpha Condé, s’est engagé solennellement à dédier son mandat à la cause des couches vulnérables, notamment les femmes et les jeunes.
Près de sept ans plus tard force est de constater que ses promesses ne se reflètent pas au sein de l’administration publique guinéenne.
Les femmes, en particulier sont faiblement représentées dans l’appareil étatique.
En Guinée, les femmes représentent près de 52% de la population, il est donc légitime qu’elles prétendent à davantage de représentativité que les 12% qui leur sont attribués dans l’actuel gouvernement de 33 membres dont 4 femmes.
Dans l'ensemble, les femmes représentent moins d'un tiers des employés de la fonction publique (29,41%)
- considérablement moins que la proportion de femmes participant à la population active, à 79,5%, mais plus que la proportion de femmes occupant des sièges au Parlement ( 21,9%).
Dans l'ensemble, la représentation des femmes est la plus élevée dans le secteur de la santé (58,5%) et la plus faible dans le secteur de la défense (19,3%).
Comme on le voit la Guinée est encore loin des 30% de femmes aux postes de prise de décision fixée par le conseil Economique et Social des Nations Unies en 1995.
Cependant, la Guinée a souscrit à presque tous les textes relatifs à la promotion des femmes dans les positions de prise de décision notamment la CEDEF Ratifiée en 1982 par le gouvernement.
C'est en 2014 que l'État de Guinée a soumis son dernier rapport sur l'application de cette Convention au